Enfants en colère, comprendre pour mieux intervenir            

1/ L’ENFANT

Les symptômes, les pathologies de l'enfant, les angoisses, les malaises, les inhibitions, les colères, le refus d'obéissance, les larmes, le renfermement, l'agressivité…Avez-vous des enfants tyranniques, qui n’écoutent pas ou plus du tout ?  Qui refusent toutes autorité, font des crises de nerfs », ne dorment plus, ont des difficultés pour s’alimenter, sont dépressifs, et encore ... !  Tous ces symptômes dénotent des comportements problématiques qui soit nous crispent soit nous déroutent. N’êtes-vous pas impuissants à gérer leurs caprices ?  Et la culpabilité peut même s’en mêler.A l’âge de l’école, l’angoisse de l’enfant peut se fonder sur un sentiment de peur, d’insécurité, pouvant même aller vers un commencement de phobie scolaire, sociale. Comment écouter sa détresse pour lui faire comprendre ses douleurs internes ? En crise, l’enfant exprime soit une frustration, soit un besoin et cela sans avoir la possibilité de le verbaliser

Nous pouvons citer aussi la différence entre une période scolaire difficile et un comportement agressif envers les autres qui peut exprimer une souffrance. Mieux vaut vouloir en comprendre les causes et agir en conséquence plutôt que de punir relativement aveuglément. De plus l’enfant ne comprend pas toujours les explications d’adultes.Votre enfant veut tout contrôler ? Le contrôle dans ce cas est fait pour éviter qu’il se laisse envahir par des émotions incontrôlables ». 

2/ LES PARENTS 

L’incompréhension, le désarroi, les mauvaises interprétations, les réactions inappropriées par manque de discernement, l'impuissance à s'imposer…Nous sommes souvent confrontés à leurs crises de colère et démunis pour y répondre. Nous avons le sentiment de les aimer, de vouloir les élever le mieux possible, mais n’êtes-vous pas dépassés par leurs colères récurrentes ?N’êtes-vous pas fatigués d’assumer des refus d’autorités quotidiens ?Les nerfs à vif, dans une triste perte de patience nous sombrons. Nous sollicitons un généraliste dans un premier temps, puis impuissant, vers le psychanalyste dans un second temps.

3/ QUE FAIRE ?

Comment en sommes-nous arrivés là et quelles solutions peut-on envisager ?       Psychanalyste à Nice, je tente d’apporter des solutions, des outils, des aides dans cette relation parent/enfant. Un dialogue, un travail d’écriture, de dessin, composent un travail analytique dans cette thérapie.

4/ RENOUER LE LIEN 

  • a/ pour les enfants : Identifier les comportements, les actions, les communications orales de ces enfants (Développement de l’enfant dans son milieu familial, mutisme, crises d’angoisses, séparation, addictions, dépression sont parfois à l’œuvre.) 
  • b/ pour les parents : Au sein de mon cabinet d’analyste, et parfois en déplacement chez eux, je réalise un bilan familial . Cette exploration s’effectue entre 3 et 5 séances. Nous parlons d’eux et d’éducation, celle qu’ils donnent, celle qu’ils ont reçue.
  • c/ pour la famille : Cette approche permet de comprendre la situation et de relever le ou les problèmes. Il existe aussi une possibilité de communiquer directement avec l’enfant sans la présence des parents. Deux, trois, … séances sont parfois nécessaires pour établir un lien avec l’enfant.

5/ CONCLUSION

L’amélioration du comportement de l'enfant, la compréhension des parents devant le pourquoi des émotions de l'enfant sont les objectifs fixés et les solutions envisagées.Ce suivi est sur un moyen terme, pour créer une relation durable et un nouveau dialogue familial.